Johana Clyde

Sophie Turner  ✶ Venatus

je m'appelle Johana Clyde mais tout le monde m'appelle Jo en général. J'ai 21 ans car je suis né(e) le 8 Mai à Ashtown. J'exerce le métier de guérisseuse et je suis plutôt situation financière moyenne. Côté coeur je suis hétérosexuelle et son fiancé est mort.

 

Mon histoire n’est pas bien longue, après tout, je ne suis qu’une jeune fille de 21 ans, je n’ai pas vécu suffisamment de printemps pour noircir des pages et des pages. Mon existence a principalement été marquée par la guerre, du moins ses conséquences. Je suis née dans son sillage, elle a été une compagne de mes jours, une compagne de triste augure, une compagne de malheur que je hais du plus profond de mon coeur. Elle a séparé des familles, détruits des vies innombrables et fait ce que la terre est aujourd'hui. Naturellement, je ne l’ai pas connu intimement, je n’ai pour l’heure à regretter que la technologie et toutes ces pertes humaines. Mais qu’à cela ne tienne, je vais vous en dire davantage sur moi.

Tout commença par une belle journée de printemps. Je vis le jour à Ashtown, dans la petite maison, la famille familiale, en plein cœur de la ville. J’étais la seule enfant de Johan et Alysanne Clyde, certes une fille mais choyée dès que je vis le jour. Ma mère était à peine âgée de 20 ans, âge que j’ai aujourd’hui. Mon père, comme ma mère, m’accueillit avec un grand sourire. Mon enfance fut bercée par mon éducation, j’étais l’aînée de la famille, une fille en plus. Je devais savoir me tenir, être instruite. Je savais que j’étais l'espoir de ma famille, malgré l’amour sincère que mes parents me portent. Je devrai un jour devenir guérisseuse, j'en ai ressenti l'envie très jeune et j'ai suivi les techniques de ma mère. Comment choisir les bonnes plantes, comment les mélanger, comment bien les doser, rien ne me fut épargné mais j’étais une élève studieuse et appliquée. Malgré cela, mon caractère se rapprochait énormément de celui de mon père. J’étais impulsive et féroce, je prenais cependant des décisions réfléchies, mais un feu couvait dans mon coeur.

Je n’étais âgée que de deux ans lorsque mon père fonda la résistance. J’étais encore trop jeune pour comprendre. L’absence de mon père qui faisait des réunions et tentait en sous-marin de recruter de plus en plus de personnes fut une première déchirure qui n’allait pas tarder à se répéter, à mon grand désarroi. J’aimais ma mère, bien sûr, mais nous étions bien moins proches que mon père et moi. Je continuais mon quotidien mais, je baignai dans l'environnement de la résistance. Lorsque je fus âgée de 11 ans, mon père accepta enfin de me laisser assister à une réunion de la résistance. Je brûlais de leur prêter mon assistance mais nous devions pour l'heure nous construire, rester cachés.

Je grandis et je devins une jeune fille jolie et avenante. A l'âge de 16 ans, mon père me présenta un certain Joe Ashcroft qui était un dog. Je ne lui fis pas confiance d'un prime abord. Il était un partisan du gouvernement après tout ! Mais tout allait basculer des années plus tard. J'étais âgée de 18 ans, c'était il y a trois ans. Mon père avait organisé une révolte et j'avais insisté pour y participer mais il n'avait rien voulu savoir. Ce fut durant cette opération que les dogs l'ont repéré et capturé. J'étais anéantie, ma mère également. Pendant un an, nous avons tenté de le contacter mais impossible. Nous étions contrainte de le voir dans l'arène. Jusqu'à ce qu'il y laisse la vie...

Ce fut un choc. Heureusement, j'avais trouvé l'âme soeur depuis un an et demi, Leo. Il me soutint dans cette épreuve. Je nouais également une amitié très proche avec Eve O'Hara, une membre des rebelles. Je repris alors la place de mon père, soutenue notamment par Joe Ashcroft. Mais j'allais devoir affronter un autre événement traumatisant. Leo, sans me prévenir, avait résolu de venger mon père et de rejoindre les Berserken. Lorsque je l'appris, il était trop tard. Il mourut dans l'arène, il y a un an de cela. Depuis, je me jette à corps perdu dans la résistance. Je n'abandonnerai jamais la lutte. Pour nous, pour mon père et pour Léo.