Ruby Dante

Barbara Palvin  ✶ Valkyrie

je m'appelle Ruby Dante mais tout le monde m'appelle Rub en général, pour la référence aux frottements de l'anglais. J'ai 21 ans car je suis né(e) le 4 juillet à Ashtown. Je suis une Valkyrie et je suis plutôt pauvre forcément. Côté coeur je suis Bisexuelle et plutôt soumise et célibataire.

 

La beauté c’est une chose, le sex-appeal, le charme une autre. Peut-être que dans l’ancien monde c’était une bénédiction, peut-être que j’aurai pu gravir les échelons de la société et devenir une femme importante mais maintenant, ici, c’est presque une malédiction. Alors bien sur je mentirai si je disais que je n’aime pas attirer l’attention, deviner les regards lubriques sur moi et l’envie que je suscite. Mais comme dans tout, il y a des limites et malheureusement pour moi, ce nouveau monde ne connaît pas les limites.
Dans le milieu où je travaillais, j’avais l’occasion de voir du monde, et parfois du beau monde, enfin si c’est encore comme cela que l’on peut appeler ces gens et forcément, j’ai du succès. Jusque là rien pour me déranger. Je ne suis pas contre l’amusement, surtout lorsqu’il y a souvent des cadeaux à la clef. Après tout, si je peux faire plus que survivre, pourquoi me priver.
Mais c’était sans compter sur l’effet que je peux faire, l’envie que je créé et le plaisir que je peux donner. Je n’ai rien vu venir et encore maintenant je me demande parfois comment tout cela a pu arriver si vite. Deux hommes, deux puissants, me désirant, me voulant et qui chacun de son côté ont œuvré pour m’avoir plus proche d’eux. L’un m’aurait bien vu plus facilement à sa portée, et celle d’autres d’ailleurs, dans ce qu’ils appellent poétiquement les saveurs inconnues. L’autre, plus égoïste ne me voyait que pour lui. Le premier a été plus entreprenant, mais pas forcément plus influent. Alors que j’allais me faire arrêter pour une broutille, le second lui, dans l’urgence a décrété que si je n’étais pas à lui alors je ne serais à personne. L’arrestation a bien eu lieu mais point de saveurs inconnues pour moi, non, une condamnation aux arènes et au prestigieux corps des Valkyries et la longue vie qu’on leur connaît. Inutile de se battre dans ces cas-là. La fuite éventuellement, mais je n’étais pas prête et pour aller où ?

Non cela fait maintenant quelques mois que je suis une Valkyrie. Enfin qu’a moitié on va dire. J’ai eu la chance de gagner mes premiers combats. Mon physique et mon allure ont tout de suite plus à la foule. Comme avant, j’attire l’attention, je fais naître le désir et les envies et couplé au sang, c’est des fans hystériques que j’ai engendrés. Je suis futée, intelligente et j’apprends vite. Je me débrouille pas mal avec les demis entraînements que je fais. Ce n’est pas volontaire, mais on me soustrait régulièrement aux entraînements pour rencontrer des gens, des hommes principalement, influents, ou riches ou les deux.  C’est une autre sorte d’entraînement dans lequel par contre j’excelle. Remarque que maintenant que j’y pense, je passe aussi beaucoup de temps avec le staff de l’arène. A croire que cela arrange tout le monde que je ne progresse pas autant que cela aux armes. Je me demande même si certains de mes combats ne sont pas arrangés à l’avance d’autant que lorsque je les perds, on ne se gêne pas pour m’exhiber devant la foule en délire et en rut.

Je ne suis pas la plus dangereuse, mais je suis sans conteste la plus aimée et désirée des Valkyries actuellement en vie aussi bien dans les jeux de l’arène que dans d’autres jeux moins sanglants mais tout aussi épuisants. Et cela me vaut d’être mieux traiter que la plupart. j’ai même le droit de sortir de temps en temps pour aller à mes rendez-vous galants. Ils savent de toutes les façons que je n’irais pas bien loin si je m’enfuyais.

Voilà ma situation. Je suis à plaindre ? Je ne sais pas. Peut-être pas, tant que personne ne me plante 60 cm d’acier dans le ventre et que l’on continue à m’y planter 20 cm de chair.