Naeva Sandstone

Katrina Law  ✶ Valkyrie

je m'appelle Naeva Sandstone mais tout le monde m'appelle Sandstone en général. J'ai 30 ans car je suis né(e) le 21.05 à endroit inconnu, quelque part dans le désert. J'exerce le métier de valkyrie et je suis plutôt situation financière inconnue. Côté coeur je suis bisexuelle et célibataire.

 

De là ou je viens, on n’avait pas de nom de famille. Un nom suffisait pour désigner quelqu’un. A quoi bon y ajouter un nom de famille ? C’est une des rares coutumes d’Ashtown que je ne comprendrais probablement jamais. Naeve m’a été donné par ma mère. Sandstone m’a été donné par le Kaiako en arrivant dans son Inferno. J’ignore si il avait choisi ce nom à cause du lieu dont je provenais, ou si c’était ma tête dure telle qu’une pierre qui m’a fallu ce nom. Ça n’a peu d’importance, quoi qu’il en soit, c’est par ce nom-là qu’on m’appelle dans ce lieu. Sandstone. Je m’y suis habituée, même si je préfère de loin mon prénom qui me rappelle mes origines.

Je viens d’au-dessus du mur, là où le sable se multiplie au fil du vent, là ou peu de gens réussissent à survivre. Je pense que dans votre langue on aurait pu appeler mes parents des nomades. On ne parle pas le même langage que les habitants d’Ashtown. D’ailleurs j’ai toujours encore un peu de mal à m’expliquer clairement dans cette langue, elle est tellement différente que la mienne…. J’ai depuis aussi longtemps que je m’en souvienne vécue dans le désert. Je n’ai eu aucun mal à y vivre, ou survivre comme diront certains. C’était mon habitat naturelle, et j’ai été bien malheureuse lorsqu’on vienne m’en arracher.

Les coups, la violence, le langage inconnue…. Mes premiers souvenirs à Ashtown sont loin d’être glorieux. J’étais certainement une sauvage. Je ne voulais pas obéir, je ne comprenais pas ce qu’on me voulait, et ce n’est qu’au coups de bâtons et au fouet que j’ai appris à obéir. La langue est venue bien plus tard, quand j’étais déjà « dressé » comme le dirait Blackwater. Mais c’est bien à la sensation du fouet que j’ai appris à ne plus me débattre, à faire ce qu’on attendait de moi. Je ne vais pas nier que cela a pris pas mal de temps, au grand désespoir du maitre. Néanmoins je ne pense pas qu’il le regrette. J’ai toujours été une bonne combattante. Quand on doit survivre dans le désert, on apprend très vite à se défendre contre les bêtes féroces. Et au fond l’être humain n’est rien d’autre qu’une autre bête.

Mais ce n’est pas la seule chose que j’ai appris à l’inferno. La douleur de la chair et de l’amour, je l’ai également apprit ici. Quand je compare mon désert à Ashtown… je dois bien dire qu’on m’a arraché du paradis pour m’envoyer en enfer. Je ne connaissais pas réellement le plaisir de la chair. Et d’ailleurs je dois l’avouer… je ne la connais toujours pas. On m’a utilisé, j’ai été utilisé de plein de façons différentes, j’ai appris à faire ce qu’on me demande. Mais je n’ai nullement ressenti un quelconque plaisir. Beaucoup de douleur au début… mais la douleur… on apprend à l’ignorer. Surtout quand on veut survivre dans ce bas monde… Mais quand j’entends les gens parler de l’amour, du désir, du plaisir de faire l’amour… non tout cela m’est inconnu. Et pourtant nombreuses sont les fois ou je dois satisfaire Ezekiel.