Il est temps de faire face à mon déstin — J'ai eus du mal à me lever ce matin... Néanmoins je le devais, et pourtant sentir le soleil et sa chaleur frapper ma jambe nue dépassant les draps, me confortaient dans l'idée de vouloir rester au lit. Je ne suis pas le genre de fille feignante, je suis toujours la première levée et la première à préparer tout ce qui sera nécessaire au réveil de ma chère et tendre cousine. En parlant de cette dernière elle m'avait demandé la veille de ne pas m'occuper d'elle aujourd'hui, que les autres le feront à ma place et que si j'avais besoin d'aide pour me préparer que je n'hésite pas à les appelé et à solliciter leurs aides, car aujourd'hui je me devais de rencontré l'homme auquel j'étais promise. Kaleb Callum. Un homme respecté et qui visiblement a de l'estime pour ma cousine autrement elle ne m'aurait pas lié à lui... Pourtant je n'arrivais pas être heureuse de ce choix... J'aurais voulue décider moi-même de qui appartiendra mon corps, mon âmes, mon futur.  

Je fini par me lever, et aller dans la salle de bain, cette salle immense où figure un bain de pierre creusé. Je m'y plonge dans l'eau brûlante, récemment préparer. Je soupire. Après 10 bonnes minutes à m'y prélasser je me sèche et m'enroule dans un linge et retourne dans mon quartier puis fini par m'asseoir sur le siège face à mon miroir, enrouler dans ce linge blanc à demie transparent. Mon lit avait été fait et à ma demande la robe que j'avais choisie préparer sur ce dernier. Je fixe le miroir et regarde avec intensité mon reflet dans le miroir. Promise de naissance à mon frère, me voila délivrée de son emprise pour me retrouver sous l'emprise d'un autre homme. Je ne connais pas ce Kaleb, mais je me devais de faire honneur à ma famille. Je m'habille alors et me brosse les cheveux. Puis une fois préparer, me place à ma fenêtre et regarde cette cité qui s'offre à moi, celle de ma cousine, Shireen. Je n'attendais plus qu'elle et ses directive espérant qu'elle approuve le choix de ma robe, je voulais quelque chose de blanc mais pas entièrement, du fait que je gardais le blanc unis pour mon mariage. En parlant de mariage, je n'ai encore rien organisé, je ne sais même pas comment s'organise un mariage... Ça y est j'angoisse, et si ce Kaleb changeait d'avis en me voyant... ? OH NON, la déception se lirait dans les yeux de ma chère et tendre cousine....

Lorsqu’Hector et Shireen avaient dit qu’en proposant ce mariage, ils s’occuperaient de tout, Kaleb avait naïvement imaginé qu’il n’aurait rien à faire. Si ce n’est : arriver le jour du mariage. Prendre son épouse, l’assumer pour qu’elle n’ait pas à se plaindre d’être maltraitée et s’assurer une descendance jusqu’à avoir un ou deux garçons suffisamment en bonne santé pour qu’il puisse leur apprendre leur future mission. Pourtant les Timbisha avaient été clair. Kaleb devait passer au temple pour rencontrer la cousine de Shireen. Une corvée qui le dépassait. Il faisait confiance à Shireen pour lui proposer un bon parti.  Ils avaient tous les intérêts à garder la bonne entente qu’il y avait entre eux et Kaleb. Il avait leur parole cela lui suffisait. Alors pourquoi venir ? Perdre une journée pour revenir en plein cœur de la ville alors que le devoir l’appelait à l’extérieur ? Etre la flame de la ville n’était pas le poste que l’on assumait si l’on souhaitait vivre grassement sur le dos du peuple.

A moins que cela ne soit une demande de la cousine elle-même ? Cette idée l’agaçait au plus haut point. Il n’avait surement pas besoin d’une épouse capricieuse au point de le convoquer juste avant le mariage. Les choses étaient arrangées, rien ne pouvaient arrêter les choses. Une autre chose étonnait Kaleb. Pourquoi faire cette rencontre en dehors du temple ? Et de surcroit dans un lien public ? Il était également un homme sobre, qui se fichait bien des cérémonies et des démonstrations de pouvoir. A mesure qu’il approchait du point de rencontre, Kaleb garda ses questions dans un coin de sa tête. Les poser maintenant risquerait de contrarier Shireen. Une autre occasion se présenterait pour obtenir ses réponses.
Un homme ordinaire aurait pris le temps de se préparer pour cette occasion mais pas Kaleb, ses cheveux étaient longs et lâchés comme à son habitude, sa barbe de plusieurs semaines était néanmoins propre. Ses boites en cuir étaient recouvertes de poussière, signe qu’il était plus souvent à l’extérieur de la ville qu’a l’intérieur. Il était propre et à l’heure. C’était bien assez suffisant.

Il est temps de faire face à mon déstin — Shireen entra et me regarda avec une telle fierté dans le regard que mon coeur se serra. Mais dans un sens la voir si souriante et heureuse me comblait, je voulais qu’elle soit heureuse et fière de moi. Alors rien ne peut me combler plus que ça. Je ferais mon devoir, de toute façon j’ai pas le choix. Puis je ne connais pas ce Kaleb, ça se trouve c’est un homme très bien. Après tout le mariage a réussi à Shireen, pourquoi pas moi… ? Oui j’essaye de me rassurée comme je le peux !

Peut importe, je me dirige accompagnée de ma cousine vers le lieux de rendez-vous, à la fontaine, j’aime bien cet endroit. Ça change d’être enfermée dans la villa… J’aime tellement être dehors. Je me sent libre, apaisée. Je ferme les yeux, le soleil est chaleureux, et la chaleur de ses rayons ne me déplaît pas, loin de là.

On ne tarde pas à arriver, je bombe la poitrine, afin d’arborer une allure digne et surtout sure de moi. Plus on avançait, plus je discernais une silhouette. Arriver à la hauteur de cet homme prénommé Kaleb, je ne me tue. Je ne savais que dire, mise à part qu’il est grand, très grand. Des épaules large, de long cheveux et une longue barbe… Un homme fort. Ok, et donc je dois me marier avec lui ? Mais je fais minuscule à côté. Bizarrement je n’ai pas peur ! Non, je suis impressionnée par ce qu’il dégage. De l’assurance, de la dignité, et ses yeux… Je n’ose à peine le fixer. Il va me trouver ridicule…. Mais plus j’y pense, plus je trouve amusant à quel point nos physiques opposé, lui grand, moi petite, les cheveux noir pour l’un, et blond presque blanc pour l’autre, se complètent radicalement bien.