Fenrir Klœngr Widowmaker

Clive Standen  ✶ Berserker

je m'appelle Fenrir Widowmaker mais tout le monde m'appelle dog's son en général. J'ai 35 ans car je suis né(e) le 23 mai à Ashtown, dans l'inferno. J'exerce le métier de berserker et je suis plutôt pauvre. Côté coeur je suis homosexuelle et célibataire.

 

Le ciel était d’un bleu clair, mais mes yeux fixaient les pavés sous mes pieds. De loin je pouvais déjà entendre les cris de la foule.  Mais pour l’instant mon esprit ne pensait pas encore à eux. J’aime me remémorer les premiers instants avant chaque combat, comme si chaque combat pouvait être mon dernier. Et dans un sens, ce n’était pas tout à fait faux. Cela faisait maintenant déjà toute ma vie, depuis mes premiers cris, que j’étais destiné à devenir un gladiateur, un berserker. Ma vie a commencé ici, et je suis certain qu’elle se terminera ici. Ce n’est pas grave, je ne voudrais en autrement. Ma mère était une valkyrie et mon père un berserker. J’ignore si on peut réellement parler d’amour, je pense qu’il s’agissait surtout d’attirance physique ou simplement une envie bestiale. Peu importe, j’en fus les fruits. Et mon maitre, le Kaiuako de l’époque, a décidé de me garder. J’ai donc été élevé dès mon premier mot dans le sang et la poussière de l’arène. Ma mère a vite disparu du décor, je présume qu’elle ne s’est jamais réellement remit de l’accouchement et que cela a été son dernier combat. Mon père, par contre, je l’ai bien connu. Du moins jusqu’à mes 13 ans. Il était l’idole de la foule et je ne rêvais que de lui ressembler.

Chose qui aujourd’hui, me semble bien avoir réussi. Aujourd’hui j’ai 35 ans et je ne vis que pour la gloire dans l’arène. Je n’ai quasi pas d’amis, je suis un de plus anciens. D’ailleurs sans vouloir m’en mériter, je suis le berserker le plus ancien. 35 ans… Dire toute ma vie. Je n’ai rien connu d’autre et je ne souhaite rien d’autre. C’est même avec un certain mépris que je regarde la plupart de mes confrères, ils ne se réalisent pas la chance qu’ils ont de pouvoir être un gladiateur. Mourir dans l’arène est la plus glorieuse mort qu’il puisse y avoir. Mais allez donc expliquer cela à ces voleurs et violeurs qui deviennent gladiateur… J’entendis mon nom, aucun son sort de ma bouche je n’ai jamais été très bavard. Je prends mon bouclier, mon glaive et suit le gardien. Bientôt le soleil illumine mes yeux, les cris des spectateurs créent un sourire sur mes lèvres, et leurs voix sont telles des chansons dans mes oreilles. Ah j’adore me retrouver dans l’arène. Et je sais qu’aujourd’hui, le maitre de la mort ne viendrait pas pour moi. Je m’en irais, cette fois-ci encore avec la victoire sous le bras. Car depuis la dernière fois, j’ai trouvé une récompense qui me plait. Et rien que pour l’obtenir je me battrais encore plus férocement que d’habitude.

Quand un berserker ou une valkyrie gagne, le maitre nous accorde une récompense. La dernière fois, j’ai voulu jouer de mon intelligence… pensant qu’il n’allait jamais trouvé la perle rare dont je parlais. Mais je m’étais trompé. Il semble que cette perle existe belle et bien. Et pour une nuit, j’ai pu l’avoir. Je pu l’avoir rien que pour moi. LUI. Et si je gagne je redemanderais la même récompense…